|
Démarche
|
|
Comme une aventure solitaire (VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2008
|
|
|
Comme un grand malaise (VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2008
|
|
|
Comme un nouvel espoir (VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2008
|
|
|
Comme un objet oublié (VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2008
3e PRIX DU JURY - EXPO-CONCOURS FASCIN'ART À ACTON VALE 2009
|
|
|
Comme un discours aveugle (VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2008
|
|
|
Comme un opéra grandiose
(VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2008
|
|
|
Comme un automne tranquille (VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2009
|
|
|
Comme une paix intérieure (VENDU)
Monotype et acrylique sur papier - 9 po X 20 po, 2008
|
|
J'aime les gens! J'aime observer leurs comportements, leurs réactions, ce qu'ils sont. Dans ma
première série de monotypes Le conifère humain , mon travail représentait
l'individu seul, un conifère personnalisé. Je lui attribuais toute l'importance de la dimension
humaine. Avec ces oeuvres, j'ai créé une société d'individus. Dans ce projet-ci,
Comme la vie, un paysage, l'individu n'est plus seul. L'arbre en est le symbole. Il est le personnage
d'un scénario en interaction avec d'autres éléments. Il est acteur d'une scène
où se jouent des états d'âme, des ambiances qui font partie de notre quotidien. Avec
ces oeuvres, je représente un individu en collectivité. Ici, le paysage est une métaphore
de la vie de l'homme.
Dans un premier temps, je construis la structure de base de l'oeuvre par la technique d'impression monotype.
Dans un second temps, je modifie et complète l'oeuvre par des ajouts de crayon, pastel, couleur acrylique,
etc... J'utilise un papier gris fait de fibres naturelles placé à l'horizontal. Ce support gris
me permet de jouer avec les nuances de couleurs favorisant les ambiances désirées. De plus, il
calme les contrastes avec le gesso noir utilisé pour l'impression. Cette couleur grise est le parfait
équilibre de la neutralité. L'axe horizontal me permet un certain étalement
des éléments qui meublent la scène comme un épanchement où la confidence a
libre cours. Souvent, l'arbre est seul en avant-plan. Il rayonne, omniprésent. C'est de lui que
l'on parle. Il se déploie sur son territoire comme l'exubérance d'une imagination trop vive. Il
impose sa présence. Il est l'homme. Dans certaines oeuvres, on reconnaît son esprit grégaire.
L'ombre des arbres est turbulente, colorée, parfois forte, parfois douce. L'ombre ainsi projetée
devient influence, persuasion, domination, dans un monde réel. Les bandes verticales, certains diront
poteaux ou clôtures, donnent équilibre et mouvement à l'ensemble. Au figuré,
elles balisent l'action humaine.
Dans ce travail, je ne recherche pas la justesse du paysage, je me sers du paysage pour évoquer
ce que je ressens à la suite de mes observations. Je veux provoquer une réflexion entre
l'homme et son milieu, ses actions. Il a tant de pouvoir qu'il ignore!
|
|
|
|
|